Au tribunal du premier degré, on appelle les parties "le demandeur" et "le défendeur".
Au tribunal du second degré, les parties désignées comme "l'appelant" et "l'intimé".
Les juges du fond jugent les faits les autres les questions de droits.
CA Rouen, 1ère Chambre, 3 mars 200n, CRAMA de Normandie c./Delafosse
Le seul fait que le trottoir ait été encombré de palettes est à l'origine du dommage puisque cet encombrement a contraint la victime à emprunter la chaussée également en travaux. En effet, la victime qui marchait sur un trottoir a dû le quitter pour contourner des palettes d'agglomérés l'encombrant et emprunter le bord de la chaussée sur laquelle elle a chuté. La charge de l'enlèvement des palettes et gravats se trouvant sur le trottoir incombait à l'entrepreneur chargé des travaux qui avait donc l'usage, le contrôle et la direction de ces palettes. En l'absence de passage banalisé réservé aux piétons, la victime n'a commis aucune faute d'imprudence. La responsabilité de l'entrepreneur chargé des travaux de réaménagement d'un carrefour doit donc être retenue sur le fondement de l'article 1384 alinéa 1 du code civil en sa qualité de gardien des palettes à l'origine du dommage subi par la victime.
Deux enfants, âgés respectivement de six et huit ans, font une randonnée avec leur oncle. Celui-ci n'est pas en possession de toutes ses facultés mentales, mais la famille lui fait suffisamment confiance pour escorter les enfants dans un milieu rural qu'il connaît bien. À l'occasion d'une pause décidée pour prendre un peu de repos, les jeunes garçons décident de jeter des cailloux dans la basse-cour d'une ferme située en contrebas de leur situation. Loin de s'en offusquer, leur accompagnateur se prend au jeu et les imite, si bien qu'après quelques minutes, plusieurs volailles sont soit blessées, soit tuées. Le fermier reconnaît les auteurs des faits et ne manque pas de réclamer réparation