8 mai 2024, 18h50, studio d’Arte - Strasbourg

Présents

Clara Surges : journaliste et commentatrice

Dr Katja Munoz : experte en IA en démocratie, société allemande

Peter Stano : porte-parole de l’UE pour les Affaires étrangères

Une Indonésienne

Ouverture de l’émission

Le documentaire débute à 18h50. Il est présenté par Clara Surges.

Sujets

Clara Surges commence en expliquant que différencier des vidéos vraies de vidéo fake n’est pas toujours évident. Elle souligne que les vidéos manipulées sur les réseaux sociaux, bien que souvent inoffensives, peuvent devenir une source de danger pendant les périodes électorales en diffusant de fausses informations.

Peter Stano souligne que l'Agence Européenne est au courant des activités des acteurs de désinformation, qui augmentent pendant les élections. Il rappelle qu'il y a 15 ans, l'IA n'existait pas sous cette forme, mais qu'elle est aujourd'hui une réalité très importante.

Clara Surges invite à découvrir la manière dont l’IA peut-être utilisée pendant une campagne électorale.

Katja Munoz affirme qu'il y a 100% de chance que l'IA soit utilisée pendant la campagne électorale européenne.

Clara Surges précise que des images générées par IA peuvent être utilisées à des fins politiques, notamment pour créer des visuels de sympathisants ou des visuels anti-migrants par des membres de partis comme l'AFD en Allemagne.

Katja Munoz ajoute que le but de ces images est d'instaurer la peur, l’utilisation d’images générées par IA est logique car elles sont plus efficaces que des dessins en raison de leur réalisme. Elle trouve effrayant que des bots sociaux puissent interagir sur les réseaux, car ils peuvent tenir des discussions difficiles à différencier de celles d'un humain.

Clara Surges affirme que les DeepFakes, frappe par leur réalisme. Ils sont d’ailleurs utilisés par des acteurs extérieurs peuvent utiliser pour affaiblir démocraties.

Peter Stano rappelle que cela est déjà arrivé dans l’UE, des fausses vidéos ont été publiées pour faire tenir propos à des candidats qu’il n’aurait jamais tenu.

Clara Surges indique qu'il y a déjà eu des cas de désinformation à grande échelle en Slovaquie, impliquant de fausses déclarations attribuées à Michal Simecka. Dans un autre cas, il est censé discuter avec une journaliste d’un trucage des élections, ce qui aurait pu contribuer à sa défaite. Elle ajoute qu’un autre exemple est celui de l'Inde, où, dans le contexte d'un nouveau parlement et d'un milliard d'électeurs parlant des dizaines de langues et dialectes différents, des IA ont créé des avatars avec des discours personnalisés en langue et désignant l’électeur par son nom.